Les tadjiks sont curieux et sympas en tout cas c'est l'impression qu'ils m'ont donné à la sortie de l'aéroport. J'ai créé un attroupement en remontant mon vélo et certains voulaient m'aider en toute simplicité.

En enfourchant mon vélo, j'ai l 'impression de conduire un char d'assaut, c'est que 25kg de vélo plus 25kg de bagages ça commence à faire.

Pour rejoindre le Green House Hostel à 2 km je suis accompagné d'un suisse qui a oublié sa tente et son sac de couchage en Suisse, c'est balot mais par contre il veut garder le carton d'emballage de son vélo sur son porte-bagage jusqu'à la fin de son périple. Surpris je suis?

Le Green House Hostel est le point de départ et d'arrivée de la route du Pamir. En débarquant ici on sent un frémissement permanent, une excitation palpable. Il doit régner ici la même atmosphère que dans un camp de base avant l'assaut final. L'échange entre ceux qui l'ont fait et ceux qui vont le faire est permanent mais sans trop en dire pour garder intact le plaisir de la découverte, dans une ambiance très anglo-saxonne.

Dushanbe est une ville soviétique austère, sans charme mais très propre avec de grandes avenues et quelques jardins. On commence a voir de nouveaux immeubles plus clinquants de style chinois. Par contre ce n'est pas une ville pour les vélos, on en voit très peu. La chaleur n'aide pas , il fait plus de 42°.

J'ai décidé de quitter Dushanbe lundi 16 juillet eh oui je ne peux pas ne pas voir la finale dimanche. Ca m'oblige à glander 4 jours comme un voyageur au long cours qui lui, soit se repose, soit attend soit un ami, soit un visa, soit un colis. Mais moi je n'ai fait que 2km et je n'attend rien. Misère.

Aller les Bleus, ne me faites pas regretter.